(Le Portefeuille de la comtesse d’Albany : 1806-1824, par Léon-G. Pélissier)
Jouques, le 15 octobre 1811 |
... Sans doute je ne craindrai pas d’être injuste en plaçant pour la grâce, la délicatesse et le fini, Mme de Souza à côté de Mme Cotin, la première de nos romancières pour l’énergie, la véhémence et l’élévation. J’ai lu avec le plus vif intérêt Eugénie et Mathilde. Ce charmant roman est digne de ses devanciers et de son aimable auteur ; je l’ai acheté ainsi que ses frères et soeurs : Adèle, Eugène de Rothelin, Charles (Il avait d’abord écrit Philippe) et Marie, puisque Mme de Souza a oublié qu’elle m’en avait promis un exemplaire. Elle a usé avec moi du droit des jolies femmes et aimables, celui de ne pas se tenir ou oublier des promesses que leur surprennent (sic) une indiscrète importunité.