" Je trouve très simple qu'il ait regretté que sa fille n'épousât point un Anglais. Mais une fois ce mariage fait, je désirerais qu'il rendît justice à mon Charles, et qu'il lui accordât son estime, si même il prive sa fille de sa fortune… Je m'interdis toutes démarches là-dessus, car il n'y a que des impartiaux et des indifférents qui puissent influer sur un vieillard entêté et passionné, rempli d'ailleurs de préjugés contre un mari français.
Ses amis espère du temps, et surtout le fils aîné de sa fille devant être pair d'Angleterre et ses autres enfants anglais, cela lui fera peut-être pardonner à la petite goutte de sang français qu'il y aura dans leurs veines."
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p. 198)* lettre intégrale (le portefeuille de Madame d'Albany, par Léon-G Pélissier)
" J'envoie une bague à ma fille. Elle me vient de la meilleure personne qui ait été au monde - l'impératrice Joséphine. Je la prie de la porter, parce qu'il faut porter du rose sur soi tout le temps de sa grossesse si l'on veut avoir un garçon."
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.199)
" Je plains cette âme (s'il a une âme) trompée dans ses espérances, blessée dans son orgueil..."
Talleyrand le Prince immobile (Emmanuel de Waresquiel / Fayard / p. 525)
" Les ultras veulent de lui, comme d'un mal utile, sans oublier ni pardonner tout le mal qu'il a fait dans les commencements de la Révolution […] M de Talleyrand ne sera pour eux qu'un charlatan, dont on se sert dans les crises, mais qu'on renvoie bien vite, comme dangereux, pour reprendre le bonnet de docteur. "
Talleyrand le Prince immobile (Emmanuel de Waresquiel / Fayard / p. 530)
" Puisque, avant sa démission, on le reconnaissait lieutenant général au service du roi, il est aujourd'hui légalement un citoyen sans reproche, auquel il paraît difficile de refuser un passeport, qu'il peut même obtenir comme Anglais. Si vous aviez quelques ordres à me donner sur la marche du comte de Flahaut, il ne faudrait pas tarder à me les adresser."
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.200)
"Je suis bien contente que tu ne les trouves pas ici (à Paris). Oh ! les vilaines gens !"
(Il s'agissait de Talleyrand et Montrond, partis de compagnie pour Barèges…)
Talleyrand (Lacour-Gayet / Payot / p.106)
Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.201)
CHAN 565 AP 9
Correspondance familiale
Lettres de Madame de Souza à son fils Charles de Flahaut
Dossier 5
Trente lettres du 2 février au 21 décembre 1818.
Les pièces 101 et 127 sans signature sont partiellement rédigées par un ami de Flahaut
CHAN 565 AP 9
Correspondance familiale
Lettres de Monsieur de Souza à son beau-fils Charles de Flahaut
Dossier 13
Quatre lettres de José de Souza à Charles de Flahaut, son beau-fils, de 1816 à 1819