"Permets-moi de te parler de ton petit ami. En dépit de tout ce que tu me dis du plaisir que cet amour des enfants te cause, il y a tant d'inconvénients que je dois te demander, pour cette fois, de ne pas t'y abandonner comme tu le fais."
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.201-202)
"Je vis presque seule, tu devines combien il m'est nécessaire d'avoir Auguste et comme je l'aime. Quand tu reviendras, nous le mettrons en pension. D'ici là, comme dit papa avec raison, le mal, si tant est qu'il y en ait, est fait et il n'y a plus que la consolation d'avoir auprès de moi un petit être qui m'aime et que j'aime."
Morny, l'homme du second empire (Dufresne / Perrin / p.44)
Morny et son temps (Parturier / Hachette / p.17)
Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.201)
"Flahaut, tu vas galoper jusqu'à Paris et tu préviendras le gouvernement provisoire : je resterai à la Malmaison tant qu'il n'aura pas prescrit à deux frégates de me transporter en Amérique, dès mon arrivée à Rochefort."
* Le duc de Morny (Robert Christophe / Hachette / p.13)
"S'il n'est point encore parti, il faut qu'il s'en s'en aille "
Madame de Souza et sa famille (baron André de Maricourt / Emile-Paul frères / p.302)
Demande d'un congé de six mois pour raison de santé
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.161)
" Craignant encore d'être arrêté, il a désiré que je lui donnasse, pour le préfet de ce département, une lettre qui fît connaître à ce magistrat la décision de Votre Excellence, qui autorisait la continuation de son voyage. Je n'ai pas cru devoir la lui refuser.
Des propos inconsidérés, des jactances également déplacées sont les seules choses qui m'aient paru remarquables dans cette conduite, mais j'ai lieu de croire que ce sont en lui des habitudes qui n'ont pas été plus prononcées ici qu'ailleurs."
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.173)
"Monseigneur, je regrette que le mauvais état de ma santé m'empêche d'obéir à l'ordre que vous avez bien voulu me donner par lequel vous avez la bonté de me remettre en activité.
Me trouvant souffrant par la suite des fatigues de la guerre et par conséquent hors d'état de continuer un service actif [il n'a pas trente ans], je vous prie de recevoir ma démission.
Si ma santé se rétablit et que la France se retrouve en guerre, je m'empresserai d'offrir mes services au roi."
La lettre de Flahaut porte en marge :
"Faire connaître au général de Flahaut que j'ai vu avec peine que pour raison de santé il se voyait dans le cas de donner sa démission ; mais qu'en considération de ce motif, le roi m'a autorisé à l'accepter. Sa Majesté étant persuadée qu'il s'empresserait de nouveau à offrir ses services s'ils étaient utiles."
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.140)
" Si tu peux t'arranger pour être présenté au Prince Régent et si tu lui fais bonne impression, peut-être obtiendras-tu qu'il permette à Henriette (Hortense) de venir en Angleterre. Elle y serait mieux que cet affreux trou d'Aix."
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.175)
"Demain je pars à travers la Prusse et la Hollande à Rotterdam. Si j'atteins l'Angleterre sain et sauf, je me jetterai dans le premier fauteuil venu et je ne bougerai plus. Essayez de décider Henriette à venir en Angleterre."
Le cœur de la reine Hortense (Bordeaux / Plon / p.133)
Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.173)
Morny, un voluptueux au pouvoir (Rouart / Gallimard / p.69)
"Pour ce qui est de toute idée de bonheur, c'est fini. L'impression a été faite et ne peut plus s'effacer. Notre bonheur est détruit."
La reine Hortense (Duc de Castries / Tallandier / p.270)
Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.171)
La reine Hortense (Françoise de Bernardy / Perrin / p.303)