"Ma figure ne rit plus comme vous disiez."
* Le Duc de Morny (Loliée / Emile-Paul / p.40)* lettre intégrale (le portefeuille de Madame d'Albany, par Léon-G Pélissier)
Le 11 novembre 1812, il écrit à sa mère : "J'espère que tu n'as pas revu le gros homme. Ne le vois pas. Tout rapport avec lui serait nuisible."
* Morny, l'homme du second empire (Dufresne / Perrin / p.43)
" J'ai été bien malheureuse depuis les lettres du 12, c'est-à-dire depuis un mois, ma très excellente amie, .... Je n'ai plus eu un mot mon fils. Enfin, hier, il est arrivé à ma voisine ( Mme de Rémusat.) une lettre du 27 qui dit : " Charles se porte bien ". J'ai un peu respiré et aussitôt je vous écris. Que je souffre en pensant au froid qu'il doit éprouver! Nous avons un hiver qui commence d'une manière terrible. La rivière est prise, le froid est accompagné de vent, et tout cela est du printemps en comparaison de cette indigne Russie, pays abandonné de Dieu et du soleil. Je n'ai pas encore de lettre de mon fils, mais enfin il se portait bien le27. Que de grâces à rendre à Dieu ! Car enfin ses rhumatismes pouvaient le prendre, et que serait-il devenu dans le mouvement latéral où il ne s'agit d'espérer feu ni lieu? Qu'il souffre, ma bonne amie, et que je souffre pour lui !
" …Croiriez-vous que je n'ai pas encore été au Salon ? Je ne sors pas de mon fauteuil, j'y rêve, je gémis, je vois un désert de neige, je calcule tous les maux qui me peuvent arriver et je me couche sans avoir pu respirer. Si vous étiez ici, j'aurais quelques moments de consolation, mais vous êtes si loin que je ne puis même pas espérer vous revoir si je succombais à tant de peines...
" Ma chère, ma très chère, où est-il à l'heure où je vous parle et où je vous écris, grelottant auprès de mon feu ? Il faut tout le génie et toute la puissance de l'Empereur pour les ramener à bon port. "
* Madame de Souza et sa famille (baron André de Maricourt / Emile-Paul frères / p.277)* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.105)* lettre intégrale (le portefeuille de Madame d'Albany, par Léon-G Pélissier)
"Je vis presque seule, tu devines combien il m'est nécessaire d'avoir Auguste et comme je l'aime (…) Quand tu reviendras, nous le mettrons en pension. D'ici là, comme dit papa [M de Souza] avec raison, le mal, si tant est qu'il y en ait, est fait et il n'y a plus que la consolation d'avoir auprès de moi un petit être qui m'aime et que j'aime."
"Je n'ai de consolation et de distraction que par le petit Auguste, qui vient très bien"
Morny, un voluptueux au pouvoir (Rouart / Gallimard / p.58)
Le Duc de Morny (Loliée / Emile-Paul / p.40)
"N'est-ce pas, madame, que vous donneriez votre vie pour votre fils ? - Mon Dieu, Madame, et la vôtre avec !" répondit l'ancienne amie de l'abbé de Périgord.
* Talleyrand (Lacour-Gayet / Payot / p.326)
"Avez-vous vu ce gamin qui sort d'ici ? On l'avait amené pour me rendre visite. Eh bien, il est d'une intelligence inouïe. Plus tard, il se jouera des hommes ; il fera ce qu'il voudra ; tenez, il sera ministre !"
Morny, un voluptueux au pouvoir (Rouart / Gallimard / p.59)
Le Duc de Morny (Robert Christophe / Hachette / p.27)
Dans l'entourage de l'Empereur (Emile Dard / Plon / p.48)
Morny, l'homme du second empire (Dufresne / Perrin / p.46-47)
Morny et son temps (Parturier / Hachette / p.20-21)
Talleyrand (Lacour-Gayet / Payot / p.322)
Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.207)
Le duc de Morny (Marcel Boulenger / Hachette / p.15)
"J'espère que le chagrin d'Henriette n'a pas duré. Elle ne peut croire qu'Auguste (Flahaut) fera jamais rien qui puisse la peiner…"
J'avoue que je ne comprends pas comment la dame en question [la comtesse Potocka] a pu parler de l'attachement d'Auguste pour elle... Je suis sûr qu'Auguste n'aime personne au monde que sa femme et n'aimera jamais qu'elle. Ci-joint une lettre d'Auguste pour Henriette... "
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.98)* La reine Hortense (Françoise de Bernardy / Perrin / p.216)
Je ne peux te dire comme je l’admire (Ney) et comme il est beau au feu, c’est un plaisir d’être avec lui. "
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.101)
" Je suis bien triste, écrit-elle, j'aurais bien besoin de vos consolations, car on parle sans cesse de départ, et depuis six semaines c'est toujours d'une semaine à l'autre que je crains d'avoir à me séparer de mon fils. Combien j'aurais besoin de vous, ma très bonne amie, dans un moment où tant de dangers, un si grand éloignement rendent l'absence plus cruelle ! Enfin je suis bien, bien triste, et je sens encore dans mon coeur des mouvements de joie en pensant à votre retour. Jugez si je vous aime !
" On a beaucoup crié famine, et je puis vous assurer que Paris est approvisionné pour un an. Dans les campagnes, chacun fait des efforts pour arriver à lamoisson, et l'on y parviendra. Venez, venez, et je vous ferai casser une croûte avec les anciens amis de la casa... "
* Madame de Souza et sa famille (baron André de Maricourt / Emile-Paul frères / p.275)* lettre intégrale (le portefeuille de Madame d'Albany, par Léon-G Pélissier)
" Enfin, ma chère amie, après un mois d'attente et d'angoisse, j'ai reçu une lettre de mon fils, du 6 décembre. L'Empereur avait bien voulu le nommer général, le 5 et Charles se portait bien. Mais comme ils ont dû souffrir par ce froid ! Le 9, le thermomètre était à 22 degrés, et il ne s'arrêta pas là. Le prince de Neufchâtel est resté à l'armée, par conséquent Charles aussi, mais enfin ils vont trouver des quartiers d'hiver. Il souffre de son rhumatisme, mais cependant il va toujours.
" Pour moi je ne suis pas encore remise des inquiétudes affreuses que j'ai eues pendant ce mois entier où j'ai été sans nouvelles et personne ne nommait Charles ; enfin j'ai cruellement souffert et combien j'aurais eu besoin de me sentir près de vous ? Actuellement qu'il n'y a plus de Cosaques entre lui et moi, j'espère avoir des nouvelles plus souvent. "
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.105)* Madame de Souza et sa famille (baron André de Maricourt / Emile-Paul frères / p.277-278)* lettre intégrale (le portefeuille de Madame d'Albany, par Léon-G Pélissier)