A partir du 22, tu pourras me faire savoir tout ce que tu voudras par la voie dont tu usais pour mes lettres (ses lettres à Hortense passaient par Mme de Souza). Ma propre santé est bonne, et il n’est que juste que j’aille m’occuper de la sienne.
Si le prince (Berthier) demandait ce que je fais et comment je vais, dis-lui : - il doit être mieux car il m’écrit rarement - , ce qui coupera court à toutes questions. Je ne sais pas à quel moment de septembre je reviendrai à Paris. On parlait d’un voyage en Hollande (l’Empereur et l’impératrice visitèrent la Hollande du 19 septembre au 11 novembre 1911). Cela me faciliterait bien les choses... "
Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.91)
La reine Hortense (Duc de Castries / Tallandier / p.164)
Morny, l'homme du second empire (Dufresne / Perrin / p.38)
Hortense, reine de l'Empire (Constance Wright / Arthaud / p.165)
Hortense de Beauharnais (Françoise de Bernardy / Perrin / p.209
" Charles a été bien, bien souffrant d’un mal de gorge, auquel s’est joint son rhumatisme dans la tête. Il a tellement souffert une nuit qu’il avait envie de se jeter par la fenêtre. Enfin il est mieux, et le voilà encore courant à cheval le bois de Boulogne... "
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.90)* lettre intégrale (le portefeuille de Madame d'Albany, par Léon-G Pélissier)
" Néné (c'était le surnom de Charles de Flahaut) est à Bourbonne, écrit Mme de Souza, le 25 août 1811, et il se trouve fort bien de la seconde saison des eaux. Il a pris ce n'est pas un goût, mais une rage de lecture. Il est seul aux eaux et il lit toute la journée. Il lit à en avoir mal aux yeux, et tout ce qu'il désire actuellement c'est une petite maison de campagne où il puisse vivre tranquille. Mais il croit que c'est moi qui ne m'accommoderais pas de la solitude, comme si moi ne me rangerais pas facilement à tout. "
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.91)* Madame de Souza et sa famille (baron André de Maricourt / Emile-Paul frères / p.261)
"Nous ne sommes occupés qu'à acheter des manchettes de dentelles et des habits habillés. On ne parle pas d'autre chose."
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.88)* lettre intégrale (le portefeuille de Madame d'Albany, par Léon-G Pélissier)
"Le célèbre duc ne vit le jour ni en Suisse, ni rue Montmartre, mais rue des Filles-du-Calvaire, dans une maison entourée d'un jardin clos de murs et que l'on avait louée pour la circonstance. Des joueurs d'orgue, postés dans les environs, n'auraient point permis d'entendre des cris et des gémissements."
* Le Duc de Morny (Robert Christophe / Hachette / p.25)
"Néné se remplume, mais il a moins de cheveux que jamais."
* Le Duc de Morny (Loliée / Emile-Paul / p.28)
" Je pense comme toi quant au Premier (l’enfant attendu). Quelque difficile que ce puisse être, je serais très heureux de l’avoir dans ma maison. "
Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.90)
Morny, un voluptueux au pouvoir (Rouart / Gallimard / p.57)
Morny, l'homme du second empire (Dufresne / Perrin / p.38)
Hortense, reine de l'Empire (Constance Wright / Arthaud / p.165)
Hortense de Beauharnais (Françoise de Bernardy / Perrin / p.208)
" A partir du 23, écris-moi chez ma cousine (à Prégny) en te servant de la même adresse. A moins d’une occasion exceptionnelle, ne prends pas d’arrangement définitif pour la châtelaine (la nourrice pour l’enfant) avant mon retour. "
Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.91)
Morny, un voluptueux au pouvoir (Rouart / Gallimard / p.57)
Morny, l'homme du second empire (Dufresne / Perrin / p.38)
Hortense, reine de l'Empire (Constance Wright / Arthaud / p.165)
" Charles est revenu des eaux plus vif et toujours le meilleur fils qui existe. J’espère qu’il sera guéri de ses rhumatismes. "
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.92)* lettre intégrale (le portefeuille de Madame d'Albany, par Léon-G Pélissier)
" Pour moi, ma très chère, je ne lis ni n'écris quoi que ce soit; je vivote dans la plus insigne paresse. J'ai mal aux yeux et je raccommode le plus gros linge de ma maison, car même les élégants ouvrages de femme ne me conviennent plus. Si vous me voyiez ourler ou marquer des serviettes qui ressemblent assez à des torchons, vous en ririez, mais cela m'occupe et repose ma vue. "
* Madame de Souza et sa famille (baron André de Maricourt / Emile-Paul frères / p.271)* lettre intégrale (le portefeuille de Madame d'Albany, par Léon-G Pélissier)