"Dis à Mme de Souza que j'ai soin de son fils comme s'il était le mien."
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin p.82)* Secrets et malheurs de la reine Hortense (Pierre de Lacretelle / Hachette / p.116)
"Il est de plus de ressources et d'une meilleure conversation que je ne l'aurais cru ; d'ailleurs il est gai, il chante bien et nous en sommes contentes"" On ne pouvait l'entendre sans désirer le connaître, ni le voir sans désirer le revoir. N'eût été que le son de sa voix, cela seul l'eût distingué , de tout autre au milieu d'une société nombreuse ; aucune femme, eût-elle les yeux baissés par contenance ou le regard occupé ailleurs ne résistait à tourner la tête de son côté pour savoir à qui appartenait ce timbre doux et pénétrant. "
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.82-83)* Son élégance le duc de Morny (Augustin-Thierry / Amiot-Dumont / p.40)
"Je ne connais pas de voix plus délicieuse que la sienne. M. de Talleyrand a la fatuité de vouloir faire croire qu'il est son père, mais on dit que cela n'est pas vrai ; c'est j'ai oublié qui."
* Napoléon et la Cour impériale ( Zieseniss / Bibliothèque napoléonienne p.142)* Talleyrand le Prince immobile (Emmanuel de Waresquiel / Fayard / p. 107)
"Charles de Flahaut continuait à coûter des sommes considérables à M de Talleyrand"
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin)
" Je ne suis pas encore décidée à qui je donnerai le chef-d'oeuvre ni quand je le ferai imprimer. Je veux laisser passer Châteaubriand… " (Chateaubriand donna, en 1810, une seconde édition des Martyrs.)
Madame de Souza et sa famille (baron André de Maricourt / Emile-Paul frères / p.269)
lettre intégrale (le portefeuille de Madame d'Albany, par Léon-G Pélissier)
" Quoique bizarre que je vous paraisse, ne me retirez ni votre confiance, ni votre amitié. Tolérez-moi, plaignez-moi. Si vous pouviez deviner à quel point je suis malheureux, vous comprendriez que j’ai plus que jamais besoin de votre indulgente amitié et que je suis digne de votre estime.
Pourquoi m’avez-vous écrit ? Vous avez achevé de me rendre le plus malheureux des hommes ! Il faut absolument que je vous parle, recevez-moi seul ce soir. "
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.80)
"Il est plus gaspillant de son temps que jamais"
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.88)* lettre intégrale (le portefeuille de Madame d'Albany, par Léon-G Pélissier)
" Charles est mieux, mais il maigrit au lieu d’engraisser... "
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.88)* lettre intégrale (le portefeuille de Madame d'Albany, par Léon-G Pélissier)
Il (Charles) est excellent. Il aime bien ses amis. Il a le coeur placé haut. Cela fait un drôle d’effet au milieu de tout ce qui l’entoure. "
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.85)
Lettre d'Hortense de Beauharnais à son frère Eugène
12 septembre 1810 , Aix
Je suis un peu mieux, mon cher Eugène ; cependant je vois bien que j'ai décidément la poitrine un peu attaquée, car j'en souffre toujours, mais il en résultera ce qui pourra.
Je retourne décidément le 20 septembre ; mon médecin voulait que je reste encore jusqu'à la fin du mois, mais il y a si longtemps que je suis loin de mes enfants ! Et peut-être l'Empereur le trouverait-il mauvais ; d'ailleurs, on veut que j'aille si doucement que je ne serai jamais qu'à la fin du mois à Paris.
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Je suis bien embarrassée d'une chose : l'Impératrice veut absolument que je retourne avec elle à Paris, ce qui me ferait prendre une autre route. Mais, comme j'avais écrit à l'Empereur pour le lui demander, j'attendais sa réponse et je n'en reçois pas. J'espère cependant que son intention est que l'Impératrice retourne bientôt : elle ne peut pas rester l'hiver à Genève et, alors, c'est tout simple que je retourne avec elle. D'ailleurs elle y tient beaucoup ; sa position sera bien si l'Empereur la soutient, mais, quand elle peut craindre d'en être rejetée ou oubliée, elle trouve sa position équivoque et elle s'attriste, c'est bien simple ; j'espère qu'il lui écrira bientôt, car il y a longtemps (sic).
Aussi, dans ces moments, tu sens que ce serait mal de la laisser : j'irai donc la rejoindre à Genève, et il me semble que son absence aura été assez longue pour que nous puissions retourner tout de suite. Si l'Empereur ne nous a pas répondu, certainement ce ne peut-être pour qu'elle prolonge son séjour loin de lui. J'en reviens toujours à ce que j'ai dit : suivre le Moniteur à la séparation et ne pas écouter les bavards qui disent : "Position peu convenable." La manière d'être de l'Empereur fait la convenance et, jusqu'à présent, il a toujours été parfait. Adieu, mon cher Eugène, je t'embrasse tendrement.
Hortense
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