"Il manque de fortiter in re, quoique abondamment pourvu de suaviter in modo."
"Pour la première fois, elle laissa tomber un mot, qui est cousin-germain du mépris. Je peux, si je le veux, la détacher de lui complètement. Mais c'est le père de son enfant et ce serait injuste. La raison secrète est qu'il manque de fortiter in re, quoique abondamment pourvu de suaviter in modo."
Talleyrand (Lacour-Gayet / Payot / p.110)
Talleyrand (Orieux / Flammarion / p.341)
Du prince de Bénévent au duc de Morny (Frédéric Loliée / Emile-Paul / p.64)
Talleyrand le Prince immobile (Emmanuel de Waresquiel / Fayard / p. 108)
"Après le dîner, j'ai été au Louvre. L'évêque était avec madame ; il avait demandé à dîner avec son fils arrivé d'aujourd'hui. Une vraie réunion de famille…"
"Je vais au Louvre (C'est au Louvre que le Gouverneur Morris avait rencontré pour la première fois, l'abbé de Talleyrand transformé en évêque d'Autun ; et c'est là, chez les Flahaut qu'il eut l'occasion, fréquemment, de le revoir dînant, causant, galantisant.) notait-il un soir sur son mémorial. L'évêque est chez Mme de Flahaut. Il a demandé à dîner avec son fils arrivé d'aujourd'hui. C'est bien un dîner de famille. Il s'en va, et je dis à Mme de Flahaut mon regret d'avoir interrompu une belle scène. Elle parle beaucoup de son enfant et pleure abondamment. J'essuie ses larmes au fur et à mesure."
Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.15)
Le Duc de Morny (Loliée / Emile-Paul / p.13-14)
Talleyrand (Orieux / Flammarion / p.129)
"Mme de Flahaut me garde à dîner et nous avons ensuite une conversation confidentielle. Pour me guérir de tout sentiment qu'elle pourrait m'inspirer, elle m'avoue qu'elle est mariée de cœur. Je devine avec qui…"
* Talleyrand ou le cynisme (Castelot / Perrin / p.58)
"J'ai rendez-vous avec Mme de Flahaut, pour aller voir les statues et les peintures du Louvre. Elle est au lit et son beau-frère assis à côté d'elle. A ce qu'il paraît, elle a oublié."
* Madame de Souza et sa famille (Baron André de Maricourt / Emile-Paul frères / p. 110)
Gouverneur Morris va voir Mme de Flahaut. En sortant de cette visite, il écrit : "L'apaisement commence à se faire aux états généraux. C'est ce que j'apprends dans le salon de l'évêque d'Autun, qui est un ami intime de Mme de Flahaut. Cet homme me paraît fin, rusé, ambitieux et méchant."
* Talleyrand ou le cynisme (Castelot / Perrin / p.58)
"Je vais au Louvre. Mme de Flahaut me prend à part avec l'évêque. Nous traitons à fond la formation d'un ministère. Le renvoi de Necker est la condition sine qua non pour l'évêque, qui désire sa place. Je partage son opinion à fond. Il me donne toutes les assurances désirables au sujet de La Fayette. Après avoir arrangé le ministère nous en venons aux Finances, aux moyens de rétablir le crédit…"
* Talleyrand ou le cynisme (Castelot / Perrin / p.62)
"Ce jour de mai 1789, je vais au Louvre. L'évêque est chez Mme de Flahaut. Il a demandé à dîner avec son fils. C'est bien un dîner de famille. Il s'en va, et je dis à Mme de Flahaut mon regret d'avoir interrompu une belle scène. Elle parle beaucoup de son enfant et elle pleure abondamment. J'essuie ses larmes au fur et à mesure. Cette attention silencieuse amène des déclarations d'affection sans fin. Elle est absolument sincère en ce moment, mais rien ici-bas ne peut durer toujours. Nous allons ensemble chez Mme de La Borde et faisons une courte visite, l'enfant étant avec nous... "
* Morny, l'homme du second empire (Dufresne / Perrin / p.19-20)* Madame de Souza et sa famille (Baron André de Maricourt / Emile-Paul frères / p. 120)* Son élégance le duc de Morny (Augustin-Thierry / Amiot-Dumont / p.19)