"L'empereur aura donné toute liberté pour servir le nouveau gouvernement. Mais comment servir quand un crêpe couvre nos drapeaux et que nous avons joint à la haine qu'on nous portait, un mépris mérité ? Enfin, je m'en rapporte à toi pour faire que je puisse vivre dans mon pays et près de vous. C'est là le nécessaire. Je ne sais si M Bégo (surnom de Talleyrand, en souvenir du roman de Mme de Souza : Eugène de Rothelin) voudra m'être utile pour cela, car depuis tous ces événements il ne m'a rien fait dire par nos amis communs. Je ne lui en veux pas puisqu'il est heureux. Je désire qu'il le soit toujours - mais j'en doute ! Nous nous livrons pieds et poings liés à l'ennemi.
Je suivrai l'Empereur probablement jusqu'à sa destination. Je crois le devoir faire et je n'ai point d'arrière-pensée quand il s'agit de mon devoir. Quand, à la fin de tous ces événements - de toutes ces trahisons, de toutes ces infamies (selon les uns), de ces belles actions (selon les autres) - on sera arrivé irréprochable, on pourra se trouver heureux…"
Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.122-123)
The First Napoleon / Some unpublished documents from the Bowood papers / The Earl of Kerry / p. 305
Hortense, reine de l'Empire (Constance Wright / Arthaud / p.194)