7 août 1813 | Mme de Flahaut à Mme d’Albany | effroi d’une mère

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Contenu de la correspondance

" Je suis bien triste, bien inquiète, écrivait sa mère à Mme d'Albany, le 7 août 1813. Oh! c'est dans ce moment que j'aurais besoin de vous voir et d'être consolée, tranquillisée par vous ! Si l'on voyait son fils courir sur le bord d'un précipice, les passants, les amis ne s'étonneraient pas des cris et de l'effroi d'une mère ; à la guerre, il est toujours sur le bord d'un affreux précipice ; il est toujours dans un immense danger, et cependant on dit à cette pauvre mère : Ne pleurez pas, ne criez pas, ce n'est rien. Ah 1 ma chère, le succès de l'Empereur n'est pas douteux ; sa gloire, son génie répondent de la victoire ; mais ces pauvres petits gringalets d'aides de camp, oh! qu'ils sont exposés "
* Madame de Souza et sa famille (baron André de Maricourt / Emile-Paul frères / p.284)* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.106-107)* lettre intégrale (le portefeuille de Madame d'Albany, par Léon-G Pélissier)