" J'ai vu beaucoup davantage à la fin de mon séjour, écrivait-il le 8 juillet 1813, à Mme d'Albany, Mme de Souza, et je le dois à sa bonté ; elle m'a prévenu, elle m'a ramené, car, il faut que je l'avoue, je l'avais négligée... Mais elle a été pour moi d'une bonté, d'une amabilité qui devait d'autant plus exciter ma reconnaissance que je sentais l'avoir moins méritée. J'ai eu bien à me louer aussi de M. de Souza, à qui je me suis singulièrement attaché, et qui, je m'en flatte, a aussi de l'affection pour moi. Nous nous rencontrions souvent, et j'allais toujours chercher en lui de nouvelles connaissances dont il a une mine inépuisable. C'est presque dans la maison encore que je trouvais un homme que j'aime en ami et que je connaissais dès longtemps, M. Gallois. Je me flatte de le séduire à faire cet automne avec moi le voyage d'Italie. Nous irions ensemble jusqu'à Florence ; ce serait, j'en suis sûr, vous annoncer, Madame, une bonne nouvelle. Vous connaissez M. Gallois, vous aimez son esprit, et, malgré votre philosophie, malgré votre goût de retraite, vous êtes trop faite pour la société, vous en sentez et vous en augmentez trop le charme pour ne pas vous faire fête de voir dans votre solitude celui qui, même à Paris, paraissait si distingué. "
* Madame de Souza et sa famille (baron André de Maricourt / Emile-Paul frères / p.282)