"Tout a été définitivement réglé au château, malgré l'absurde décret. Si nous ne pouvons accepter de plans ostensibles, aucune loi n'empêche le roi de nous employer comme conseillers privés. Toutefois, à l'avenir, le gouvernement reposera totalement entre nos mains. Le général La Fayette doit avoir le ministère de la Guerre ; le Dauphinois (Barnave), celui de la Justice et de l'Intérieur ; l'Aîné (Charles de Lameth), la Marine ; le Cadet (Alexandre de Lameth) les Finances ; le ministère des Affaires étrangères doit être pour moi. C'est à dire, ma chère amie, que rien ne sera fait dans ces ministères respectifs sans notre assentiment. Il nous faut maintenant hâter d'achever notre œuvre constitutionnelle, qui seule peut rendre notre pauvre prisonnier à la liberté."
* Talleyrand ou le cynisme (Castelot / Perrin / p.84)
Juillet 1791 | Talleyrand à Adélaïde de Flahaut | ministre de Affaires Etrangères
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