J'ai reçu vos deux lettres hier. Quoique je n'aie jamais éprouvé le moindre doute que tout se passe tranquillement (inauguration de la Grande Exposition à Londres), je suis enchanté que vous ayez trouvé tout à souhaits et que vous ayez été si bien placée.J'ai lu votre lettre à Auguste et à M Rouher. Celui-ci a déclaré dernièrement qu'il était désolant d'entendre rapporter l'opinion de qui que ce soit sur ce malheureux pays. J'ai trop mal à la main et trop fort le torticolis pour vous écrire longuement sur ce sujet brûlant, même si la poste était un moyen sûr de communiquer ; mais quand nous nous verrons, c'est-à-dire avant longtemps, je vous donnerai des détails inquiétants...Je dîne aujourd'hui chez le Président.
* Le secret du coup d'Etat (Guedalla-Kerry / Emile-Paul 1928 /p.133)
toute la correspondance échangée entre Charles de Flahaut et sa femme Margaret Mercer Elphinstone