" J'ai beaucoup lu de vieux livres. Lire est bien plus agréable, bien plus paresseux que d'écrire. Les pensées qui restent après une longue lecture ont une forme de rêverie qui vaut bien mieux que de penser sérieusement à la pauvre politique que nous essayons chaque jour de faire."
Puis il lui conseille de lire les Mémoires de Saint-Simon dont il parle constamment dans ses lettres à ses amis :
" Il y a là divertissement et profit. Je trouve que les ministres d'alors avaient d'abord plus d'esprit, et aussi plus d'égards pour le pays, plus de désir de bien faire que nous n'en voyons, après notre révolution, dans nos ministres actuels. "
Talleyrand le Prince immobile (Emmanuel de Waresquiel / Fayard / p. 542)