11 mars 1862 | Charles de Flahaut (lettre) | ultimatum

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Contenu de la correspondance

" Lord Russell pense toutefois qu'en vertu de la solidarité qui lie leurs gouvernements dans une action commune, et de la garantie réciproque qu'ils se prêtent, chacun des commissaires a le droit de faire des observations et de dire son opinion sur l'ultimatum de ses collègues. Le principal secrétaire d'Etat s'associe pour sa part à celle qu'a exprimée Sir Charles Wyke à propos des clauses de l'ultimatum présenté par M Dubois de Saligny, notre demande de douze millions de piastres lui semble exagérée…, la clause qui exige l'exécution du contrat fait avec la maison Jecker lui paraît motiver les plus sérieuses objections, il m'a dit qu'à ses yeux ce n'était pas un de ces engagements qui méritait une protection telle qu'il fallût en poser l'exécution comme une des conditions d'un ultimatum. "C'est, a-t-il ajouté, une mauvaise affaire, à laquelle je me permets de vous engager de renoncer."
 
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.354)