Lettre d'Hortense de Beauharnais à son frère Eugène
12 novembre 1817, Augsbourg
Que tu es aimable, mon cher Eugène, tu n'oublies rien : le portrait de ta femme me fait un plaisir extrême. Depuis que nous sommes séparés je n'ai plus de jour de fête, mais je m'en veux d'oublier le jour où nous avions tant de plaisir à nous donner un bouquet. Peut-être chercherai-je aussi à ne pas me rappeler des impressions si douces et qui sont si loin de moi, mais je te remercie toujours de ne pas m'oublier. Ce jour-ci sera moins pénible pour moi, puisque je penserai que tu es fêté par des personnes qui t'aiment et qui te sont chères et, puisque je ne suis pas assez heureuse pour être près de toi, je penserai à ton bonheur pour diminuer mes regrets ; embrasse ta femme bien tendrement pour moi et crois, mon cher Eugène, que rien au monde ne diminuera le tendre attachement que je t'ai voué pour la vie.
Hortense
Lettre de Napoléon-Louis jointe
Mon cher Nonnonque, je te souhaite une bonne fête. Je voudrais bien te voir ainsi que Tata. Je voulais t'envoyer mes joujoux mais maman ne veut pas. Elle dit que ce sera quand petit cousin sera né. Nous jouerons avec lui ainsi que petit frère. Nous t'embrassons tous les deux ainsi que Tata
Napoléon-Louis
Lettre d’Hortense de Beauharnais à son frère Eugène | 12 novembre 1817, Augsbourg
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