" Les opinions ne me font rien. Je les respecte, lorsqu'elles sont sincères et je les aime quand elles s'appuient sur une reconnaissance que mon coeur sait apprécier. J'ai été hier voir une pièce de M. Dumas. Elle fait assez d'effet au théâtre. C'est d'ailleurs un bon homme. On m'a raconté qu'il se trouvait dans une sociélé de romantiques. Ces messieurs tombaient sur, Racine, et Dumas leur dit : " Il ne faut pas être si sévère. De son temps nous aurions fait comme lui. " Après cela, je ne puis plus vous offrir rien de comparable. "
Je ne sais point quand on finira pour la Chambre des Pairs. Les ministres ont l'habitude de laisser les hommes et les choses, comme des chandeliers sur une table, longtemps livrés à l'examen et au bavardage de commères. Sur ce point, je dirais volontiers comme La Fontaine : " Je sais bon nombre d'hommes qui sont femmes. " Adieu cher et bon ami, j'irai vous voir, soyez-en bien sûr, car je vous aime bien sincèrement. "
* Madame de Souza et sa famille (baron André de Maricourt / Emile-Paul frères / p.356-357)