20 septembre 1825 | Mme de Souza à M Le Roi | les vagues

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Contenu de la correspondance

" Le jour de la tempête, il a été pris dans une vague qui avait plus de 20 pieds de haut. Elle l'a fait tourbillonner et l'a carnpé à fond en s'aplatissant sur sa tête ; rnais, comme c'était près du rivage, il a pu nager assez vite pour en éviter une seconde, qui accourait contre cette frêle petite personne, qui, ce jour-là, a eu assez des beautés de cet élément et n'a voulu s'y fier encore que le lendemain. Depuis, nous n'avons vu qu'une tranquille et majestueuse mer que je voudrais bien voir de ma fenêtre, à Paris. Ces vagues portent à une rêverie qui n'est pas sans douceur. "

Madame de Souza et sa famille (baron André de Maricourt / Emile-Paul frères / p.338-339)