"En tout, la nature l'a bien doué, mande-t-elle à M Le Roi, au mois d'avril 1824 (…) Toutes les notes de ses chefs sont pleines d'éloges, mais il faut un nom plus brillant que le sien pour parvenir actuellement. Je ferai comme en Suisse, je crois qu'il sera bon de le livrer à un cours d'agriculture rurale, et si je puis transformer sa petite rente en une bonne petite ferme, je lui dirai de chercher quelque "dindonnière"…"
En 1824, Morny est en cinquième. "Je n'ai de consolations et de distractions que par le petit Auguste, mandait Mme de Souza à M Le Roi, le 16 avril 1824. Il a beaucoup d'esprit naturel. En tout, la nature l'a bien doué, mais je ne lui vois pas de dispositions pour entrer dans la Compagnie de Jésus, et c'est cependant la seule route ouverte aujourd'hui (…) Toutes les notes de ses chefs sont pleines d'éloges de sa bonne conduite et de sa capacité, mais il faut un nom plus brillant que le sien pour parvenir actuellement. Je ferai comme en Suisse, je crois qu'il sera bon de le livrer à un cours d'agriculture rurale, et si je puis transformer sa petite rente en une bonne petite ferme, je lui dirai de chercher quelque dindonnière et de vivre ses pauvres jours sans les compter et du moins sans avoir à en rendre compte à personne."
Morny, l'homme du second empire (Dufresne / Perrin / p.50)
Morny et son temps (Parturier / Hachette / p.21)
Madame de Souza et sa famille (baron André de Maricourt / Emile-Paul frères / p.333)