La Revue hebdomadaire
Novembre 1893
A l’île d’Elbe
… Après déjeuner, le comte Flahaut annonça aux envoyés que l’Empereur les recevrait après la messe. Les envoyés furent introduits dans l’ordre suivant : l’officier des gardes russe prince Schoovaloff (Schouvaloff), qui resta cinq minutes ; le général autrichien baron Koller, même temps ; le comte Truxos (Truchess), le colonel Campbell sur ses blessures, ses états de service, la résidence de sa famille, et se montra très affable…
Février 1904
Revue des Deux Mondes
La Route de Sainte-Hélène, par Henry Houssaye
… L’Empereur refuse de partir et envoie le général Flahaut auprès du gouvernement provisoire, et Davout répond à Flahaut que, si Napoléon ne part pas, il ira l’arrêter lui-même…
Avril 1904
Les miettes de la vie
… Mme Eudes recevait quelquefois, le soir, à l’ancien palais du prince de Salm, et l’on y faisait des bombances dont les tapis avaient conservé la trace. Pour ces solennités, Mme Eudes portait en sautoir le cordon rouge des grand’croix ; mais elle n’en était pas plus fière pour cela, et disait volontiers au concierge du palais : « Ce n’est plus comme au temps de Flahaut où tu étais forcé de dire : monsieur le comte, Appelle-moi comme tu voudras ; tutoie-moi si ça t’arrange ; moi, je m’en bats l’oeil… »
Janvier 1925
Journal du comte Rodolphe Apponyi
… Aux Champs-Elysées, il n’y avait rien que des troupes, non pas quelques hommes, comme du temps de Louis-Philippe, mais bien une véritable armée. Tous les quais, aussi loin qu’on pouvait les voir, les rues autour de l’Assemblée, la place Louis XV et la grande avenue jusqu’à la barrière en étaient remplies ; homme contre homme ; baïonnette contre baïonnette, le Président passait tout cela en revue, et M. de Flahault, le grand ami de Thiers, suivait le cortège en uniforme. Enfin Morny est ministre de l’Intérieur et a contresigné les ordonnances.
Juin 1925
… Le Correspondant du 21 mai publie une très intéressante relation, sous la signature de Maurice Claudel sur le secret du Coup d’Etat du Deux Décembre, à propos d’un ouvrage publié en Angleterre par le comte de Kerry, arrière-petit-fils du comte de Flahault, qui, en 1851, joua un rôle plus important qu’on ne le croyait jusqu’à la publication des curieux papiers qui étaient restés en possession du comte de Kerry. En février, Flahault écrit à sa femme qui était en Angleterre : « Vous pouvez voir maintenant quelles chances le président possède d’être réélu légalement. A mon avis, il n’en a aucune, et la solution de l’affaire doit être extra-légale… » Alors ces quelques hommes décidés, le prince-président, Morny, Flahault, Maupas, Persigny, prirent la résolution de l' »opération de police un peu rude ».
Février 1926
Rivarol
En outre, à Hambourg comme à Paris, les occupations mondaines dévoraient ses journées. A côté des émigrés ruinés, qui travaillaient d’un métier, il y avait ceux qui continuaient à vivre « noblement », c’est à dire sans rien faire. Il (Rivarol) allait chez Mme de Flahaut « qui faisait patte de velours avec ses yeux ». Il allait chez la princesse de Vaudémont …
La France de l’Empire
… ces angoisses que nous peint une lettre écrite par la mère d’un des plus magnifiques soldats de l’Empereur, le jeune général de Flahaut : « Si l’on voyait son fils courir sur le bord d’un précipice, écrit Mme de Souza le 7 août 1813, les amis ne s’étonneraient pas des cris et de l’effroi d’une mère ; à la guerre, il est toujours sur le bord d’un affreux précipice… Ah ! ma chère, le succès de l’Empereur n’est pas douteux ; sa gloire, son génie répondent de la victoire, mais ces pauvres petits gringalets d’aides de camp, ah ! qu’ils sont exposés ! »
Février 1932
Les Hommes de l’Empire
Il (Morny) était le demi-frère de Napoléon et son cadet de trois ans. la reine Hortense l’avait eu du brillant et léger comte de Flahaut, qui lui-même était le fils adultérin de Talleyrand. L’enfant avait été inscrit à l’Etat Civil comme étant né d’une certaine Coralie Fleury, que personne n’a jamais connue, et de son mari, Hyacinthe Demorny, officier pensionné par Joséphine ou par Hortense, qui mourut à l’hospice de Versailles en 1814. Sa grand’mère, devenue après la mort de son mari, Mme de Souza, la romancière, l’avait élevé. Son grand’père Talleyrand frappé de « son intelligence inouïe » prédit qu’il serait ministre …
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