" Pendant le séjour de l'Emp[ereur] ici, ni mon mari, ni moi, écrit-elle, n'avons pas mis le pied une fois à sa Cour. J'ai continué à vivre comme j'avais toujours fait, parlant peu, parée que j'aime mieux écouter, ne me mêlant de rien et prévoyant des malheurs dont la France ne se relèverait jamais.
" Cependant on nous a persécutés et l'on nous tourmente encore, mais ce sont des haines personnelles, des haines d'amis. Ce sont les superfines. Je suis dans mon lit depuis près d'un mois. J'ai beaucoup souffert d'une inflammation au foie, et à présent ce malheureux foie est devenu si volumineux que j'ai assez l'air d'une femme grosse de neuf mois. Je vous assure que si ce genre de maladie ne faisait pas souffrir des années avant de mourir, je ne serais point fàchée de voir arriver la fin de tant de maux "
* Madame de Souza et sa famille (baron André de Maricourt / Emile-Paul frères / p.305-306)* lettre intégrale (le portefeuille de Madame d'Albany, par Léon-G Pélissier)
fin 1815 | Madame de Souza à Madame d’Albany | tente de se disculper
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