Octobre 1815 | Charles de Flahaut à sa mère | santé d’Hortense

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Contenu de la correspondance

"Je suis vraiment malheureux du tour que les choses ont pris avec ma cousine (Hortense). Plusieurs vieilles lettres sont arrivées pour moi à Aix : parmi elles était une lettre de Mlle M… (Mars) qui l'a terriblement mécontentée et lui a donné une fièvre nerveuse. Depuis, elle a été vraiment malade. Elle est mieux. Comme vous savez, je l'aime tant que j'ai été presque plus malade qu'elle. Je ne peux ni manger ni dormir. Comme il me tarde d'être auprès d'elle ! Je ne pourrai le faire que quand j'aurai les passeports que je vous ai réclamés, et, si je ne peux les obtenir, je courrai tous les risques plutôt que de ne pas la rejoindre…"
"Je suis vraiment malheureux de la tournure qu'ont prise les choses avec ma cousine, au début d'octobre. De vieilles lettres sont arrivées pour moi à Aix ; elle se les est fait envoyer et les a ouvertes ; il y en avait une de Mlle M. (Mars) qui l'a bouleversée et lui a donné une fièvre nerveuse. Elle est mieux maintenant. Tu sais combien je l'aime, aussi ai-je été encore plus malheureux qu'elle. Je ne peux ni manger ni dormir. Il me tarde de retourner auprès d'elle. Je ne peux le faire qu'avec les passeports que j'ai demandés. Si je ne les obtiens pas, je courrai tous les risques pour la rejoindre."

Le cœur de la reine Hortense (Bordeaux / Plon / p.132)
La reine Hortense (Duc de Castries / Tallandier / p.269)
Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin / p.168-169)
La reine Hortense (Françoise de Bernardy / Perrin / p.302)