"Les Russes viennent de nous donner un des spectacles les plus affreux qu'il soit possible de voir, et de commettre un crime inouï jusqu'à présent. Le gouverneur de Moscou a laissé en partant un nombre considérable de brigands, armés de fusées incendiaires, et leur a laissé l'ordre de mettre le feu partout. Ils l'ont si bien exécuté que la moitié de cette superbe ville est maintenant la proie des flammes. Ils voudront sûrement nous charger de cette infamie et cela me fait une peine affreuse, c'est une horreur dont nous ne sommes pas capables."
"Je n'ai plus qu'un gros cheval chargé de chemises et de lin mais n'ai pas de bottes (…) il faut pelisse, dolman, habit, etc., etc. ah ma pauvre mère, je te ruine."
* Morny, un voluptueux au pouvoir (Rouart / Gallimard / p.64)
Septembre 1812 | Charles de Flahaut à sa mère | incendie de Moscou
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