" Ses intrigues avant et après l'interrègne, celles de sa mère, l'intimité de ses relations avec l'ex-reine Hortense qui a eu une grande part dans les événements qui ont rappelé Buonaparte, le renvoi que les Suisses chez qui il avait voulu aller, ont dernièrement fait de lui, tout concourait à aggraver des circonstances auxquelles on eût fait peu d'attention pour toute autre personne.
Retenir Flahaut est une précaution à laquelle je n'ai pu ne pas applaudir ; de ce que M de Flahaut a été l'objet d'une grande indulgence, il ne s'ensuit pas qu'il soit assez recommandable pour qu'on ne puisse le faire attendre quelques jours dans une auberge, les ordres qu'on croit devoir prendre sur son compte…
On se bornera à le surveiller. Peut-être le soupçon qu'il ne soit porteur, dans quelque secret pratiqué à sa voiture, de correspondance dangereuse, donnera-t-il lieu à y faire une perquisition…"
" De ce que cet homme, dit-il, a été l'objet d'une grande indulgence, il ne s'ensuit pas qu'il soit assez recommandable pour qu'on ne puisse le faire attendre, pendant quelques jours, dans une auberge... Ses intrigues, avant et pendant l'interrègne, celles de sa mère, l'intimité de ses relations avec l'ex-reine Hortense, qui a eu une si grande part dans les événements qui ont rappelé Buonaparte, tout a concouru à aggraver les circonstances... "
* Flahaut (Françoise de Bernardy / Perrin /p.172)* Madame de Souza et sa famille (baron André de Maricourt / Emile-Paul frères / p.303)
7 novembre 1815 | Capelle à Decazes
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