p.380
On n’avoit pu s’entendre sur la ligne de démarcation. Telle étoit la confiance de Napoléon et de ses favoris dans l’issue de la guerre, que l’aide-de-camp Flahaut dit au général autrichien Ducca, dans une de ses conférences : « Encore une défaite comme celle de Montereau, et je parie, général, que vous êtes rejeté au-delà du Rhin. »
Tome 2, page 40
Il chargea ses émissaires de branches d’olivier (MM de Montron, de Stassart et l’aide-de-camp Flahaut), et parut persuadé que les rois alloient ouvrir de nouveau leurs rangs pour lui faire place. Mais, à la première nouvelle de l’invasion, toute communication de l’Europe avec la France avoit été suspendue.
p.252
Le général aide-de-camp Flahaut est cité dans la « Suite de Buonaparte, à son départ de Paris, pour envahir la Belgique », avec Drouot, Corbinaux, Labedoyère, Letort, Bussy.
p.381
« Si l’empereur avoit été tué, dit le comte Flahaut, son fils lui succéderoit de droit ; il a abdiqué, il est mort politiquement : pourquoi son fils ne lui succéderoit-il pas ? » – Le comte Decrès s’écrie avec véhémence : « Est-ce le moment de s’occuper des personnes ? Avant tout la patrie ; elle est en danger ; ne perdons pas un moment pour prendre les mesures que son salut exige. »