Histoire des campagnes de 1814 et de 1815 Alphonse de Beauchamp

Histoire des campagnes de 1814 et de 1815
Alphonse de Beauchamp

 
 

 


 

p.380
On n’avoit pu s’entendre sur la ligne de démarcation. Telle étoit la confiance de Napoléon et de ses favoris dans l’issue de la guerre, que l’aide-de-camp Flahaut dit au général autrichien Ducca, dans une de ses conférences : « Encore une défaite comme celle de Montereau, et je parie, général, que vous êtes rejeté au-delà du Rhin. »

Tome 2, page 40
Il chargea ses émissaires de branches d’olivier (MM de Montron, de Stassart et l’aide-de-camp Flahaut), et parut persuadé que les rois alloient ouvrir de nouveau leurs rangs pour lui faire place. Mais, à la première nouvelle de l’invasion, toute communication de l’Europe avec la France avoit été suspendue.

p.252
Le général aide-de-camp Flahaut est cité dans la « Suite de Buonaparte, à son départ de Paris, pour envahir la Belgique », avec Drouot, Corbinaux, Labedoyère, Letort, Bussy.

p.381
« Si l’empereur avoit été tué, dit le comte Flahaut, son fils lui succéderoit de droit ; il a abdiqué, il est mort politiquement : pourquoi son fils ne lui succéderoit-il pas ? » – Le comte Decrès s’écrie avec véhémence : « Est-ce le moment de s’occuper des personnes ? Avant tout la patrie ; elle est en danger ; ne perdons pas un moment pour prendre les mesures que son salut exige. »